Le Lapin Rieur

Le 1er novembre, c’est la journée mondiale du véganisme. Si vous me suivez, vous savez à quel point cela compte pour moi, sinon, vous allez vite comprendre pourquoi cela me tient à cœur, et pourquoi j’ai envie de partager cela avec vous, à travers mes créations.

On commence par un point sur ma façon de vivre le véganisme, et comment je suis devenue végane.

Vous me suivez ?

En bref, le véganisme c’est quoi?

Petit rappel sur ce qu’est le véganisme : c’est un réel mode de vie, qui refuse toute exploitation des animaux (oui même les abeilles!), et exclut donc complètement la consommation de produits (par l’alimentation ou des objets) provenant d’animaux.

C’est ce qui le différencie du végétarisme qui ne concerne qu’une partie de l’alimentation, et n’exclut de son alimentation que la viande, poissons et crustacés et fruits de mer, mais pas tous les produits d’origine animale (que ce soit évidemment provenant des animaux eux-mêmes, mais aussi de leur contribution, comme le miel, le lait ou la laine).

Maintenant qu’on est au clair, je vous explique comment je suis devenue végane.

Mon parcours : de végétarienne à végane

J’ai commencé en 2013 par m’intéresser au végétarisme par le biais d’une copine végétarienne (Anissa , si tu passes par là, salut à toi !). J’ai alors commencé à m’interroger sur le sort que les humains réservent aux animaux.

C’est ainsi que je suis devenue peu à peu végétarienne vers 2013/14. J’étais alors en couple, mon compagnon acceptait d’adopter un régime végétarien, tant par défi culinaire que par respect pour mes convictions, car je n’imposais rien (d’ailleurs il s’autorisait à consommer de la viande en dehors de la maison). Mais, même si je songeais déjà à devenir végane, je ne souhaitais pas lui imposer d’aller plus loin. Je rencontrais également des réticences du côté familial, je n’osais pas sauter le pas. Un an plus tard, le départ de mon compagnon a eu raison de la dernière barrière alimentaire, et j’ai rayé les produits laitiers et les œufs de mes listes de courses ! C’était parti pour une nouvelle vie de végane ! Je tournais une page de ma vie, je l’ai vécu comme un coming-out vis à vis de mes proches. Mais de fil en aiguille, en m’informant moi-même, j’ai pu expliquer et affirmer mon refus de consommer certains produits.

Pour m’assurer de mon équilibre alimentaire et donc médical (et rassurer ma famille au passage), je me complémente en vitamine B12, et je prévois un bilan sanguin annuel.

De conviction personnelle à mode de vie

C’est ainsi que ce changement dans mes habitudes personnelles a impacté mon activité, pour rester en parfaite cohérence avec moi-même.

Je n’utiliserai donc jamais de matières en provenance d’un animal : exit le cuir, la soie, ou la laine dans mes accessoires ! J’ai envie de vous parler des alternatives que j’ai testées pour palier aux matières d’origine animale, ainsi que des autres facettes du quotidien impactées par ce mode de vie.

Il est important pour moi d’expliquer que véganisme ne rime pas uniquement avec nourriture fade, que l’on peut être vegan sans vouloir convertir tout le monde, juste avoir envie de partager, et si certains sont inspirés, tant mieux ! Il s’agit aussi de convictions, que je partage, entre autres, par le biais de bénévolat. Mais j’aborderai tout cela dans le prochain article.

En attendant, j’aimerais savoir où vous en êtes dans vos rapports avec les amis les animaux ? On en discute ?

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